Oui, et plutôt deux fois qu’une !
Parce que rire, c’est vital, c’est l’oxygène de l’âme. Cela donne du souffle, de la respiration à nos journées qui en sont parfois démunies.
Rire est une manière agréable d’aborder la vie avec un clin d’œil, une façon de jouer avec nos défauts, nos maladresses, et de faire la paix avec notre ego en le remettant simplement à sa place.
Il y a dans le rire une grande sagesse : celle du second degré. Celle qui nous rappelle qu’on peut faire les choses sérieusement sans se prendre au sérieux. Celle qui redonne de la souplesse à l’esprit, de la lumière au regard et de la joie à l’existence. Qui n’en a pas besoin ?
Et lorsque c’est ensemble, rire crée, tout naturellement, du lien, une forme de complicité dans la dérision ou l’auto-dérision. A condition toutefois de ne jamais devenir méchant. Car le rire, le vrai, ne se fait jamais contre, jamais au détriment. Il n’humilie pas et ne rabaisse pas. Car dans ce cas, il devient vite indigeste et insupportable.
Bon diplomate, le rire a le pouvoir de désarmer, de rapprocher, de réconcilier. Il ramène la légèreté là où tout devient trop lourd, et règle bien des problèmes.
Dans un monde souvent tendu, crispé, et saturé d’enjeux, rire devient presque un acte de résistance. Une manière de choisir la joie, même au milieu du chaos.
Alors pourquoi s’en priver ? Rions de bon cœur, de nous et entre nous. Pour mieux respirer, pour remettre de la couleur dans nos vies et ne pas oublier que la gravité n’est pas une fatalité.
On commence tout de suite ?