Management : la vision juste

Qu’est-ce qui fait d’une vision une vision « juste » ?

Il faut d’abord préciser que certaines entreprises ont réfléchi à leur vision et sont arrivées à la définir quand d’autres n’y ont même jamais songé. Or ne pas avoir de vision revient à s’en remettre au hasard, ce qui est

Qu’est-ce qui fait d’une vision une vision « juste » ?

Il faut d’abord préciser que certaines entreprises ont réfléchi à leur vision et sont arrivées à la définir quand d’autres n’y ont même jamais songé. Or ne pas avoir de vision revient à s’en remettre au hasard, ce qui est toujours extrêmement périlleux, déstabilisant et coûteux. Savoir où l’on souhaite se diriger est donc déterminant car c’est ce qui va orienter nos décisions, nos actions et nos efforts. Si la vision est claire, les choix le seront et tout s’enchaînera plus facilement ensuite si l’on sait s’y tenir. Mais une vision claire n’est pas nécessairement une vision juste…

Voici trois indicateurs complémentaires qui me paraissent essentiels dans la réflexion sur la vision juste et dans sa formulation. Pour jouer pleinement son rôle et être mobilisatrice, la vision devrait être :

1. Respectueuse d’abord, dans le sens où elle doit respecter tous les équilibres en jeu et ce n’est pas une mince affaire, cela demande de s’y pencher sérieusement. Mobiliser beaucoup de monde dans une direction funeste est un désastre, il est donc capital de s’assurer que rien ne sera fait au détriment de ces équilibres fondamentaux (humains, naturels…) et que la finalité visée est positive non seulement pour l’entreprise, ses collaborateurs mais aussi pour son environnement global. La vision est de fait une réflexion qui sollicite à la fois la tête et le cœur.

2. Ambitieuse, pour être transformationnelle et porteuse de valeur ajoutée. La vision doit permettre de faire avancer les choses et lorsqu’on veut réussir, c’est l’excellence qu’il faut viser, pas un résultat « à peu près » satisfaisant. L’être humain est une machine à performer, mais il n’y parvient que lorsque l’incitation et la motivation sont fortes. On ne se donne vraiment les moyens que lorsque l’enjeu en vaut vraiment la peine.

3. Cohérente, par rapport à l’entreprise elle-même, sa culture, ses valeurs et ses objectifs de développement, mais aussi par rapport à son marché, aux évolutions à prendre en compte, aux besoins réels à satisfaire et plus largement à tout l’écosystème dans lequel elle évolue. Cette cohérence, telle une colonne vertébrale, permet d’aligner et de fédérer les équipes, de faciliter la communication et de trouver sa « juste » place !

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