C’est en particulier par son courage qu’un leader se fait remarquer et comme le disait fort justement Martin Luther King, « la véritable grandeur d’un homme ne se mesure pas à des moments où il est à son aise, mais lorsqu’il traverse une période de controverses et de défis ».
Oser nommer les choses fait partie de ces actes de courage et revêt une importance cruciale à plusieurs titres :
1. Reconnaissance des problèmes : Nommer les choses permet de reconnaître les problèmes qui existent, de les identifier avec clarté, sans ambiguïté. Ignorer ou minimiser ces problèmes conduit à l’indifférence et à la passivité.
2. Responsabilité personnelle : En nommant les choses, nous assumons notre responsabilité personnelle. Cela signifie que nous reconnaissons que nous avons le pouvoir d’agir et de faire une différence, plutôt que de laisser les choses se détériorer par notre inaction.
3. Encouragement du dialogue : Nommer les choses encourage le dialogue et la discussion. Les conversations ouvertes permettent de résoudre des problèmes, de trouver des solutions, et d’empêcher que des situations ne se dégradent au point de nécessiter des actions plus drastiques.
4. Protection de l’Intégrité : Nommer les choses permet de protéger son intégrité en restant fidèle à ses convictions et à la vérité, même si cela peut être inconfortable.
5. Éviter la normalisation de l’inacceptable : Nommer les choses empêche la normalisation de comportements ou de situations inacceptables. La lâcheté peut surgir lorsque nous acceptons passivement des normes déviantes ou immorales.
6. Prévention de l’injustice : Lorsque les choses ne sont pas nommées, l’injustice finit tôt ou tard par prospérer. Le silence devant l’injustice est une forme de lâcheté. En nommant les choses, nous contribuons à la prévenir.
7. Renforcement de la confiance : Nommer les choses renforce la confiance en soi et envers les autres. Cela montre que nous sommes capables de faire face à des réalités difficiles, ce qui renforce notre estime de nous et notre capacité à agir avec courage.