Ni confort total, ni inconfort permanent, la tension juste se niche dans cet entre-deux subtil, ce point d’équilibre où elle permet d’exploiter au mieux ses capacités sans générer de rupture.
A l’instar d’un instrument de musique dont la corde n’est ni trop lâche, car elle ne sonnerait pas, ni trop tendue, car elle romprait, la note juste n’apparaît que lorsque la tension elle-même l’est.
Il en va de même en entreprise. L’excès de confort, quelle que soit la forme qu’il prenne, provoque peu à peu une forme d’endormissement s’il n’est pas compensé par une forme de stimulation. Et l’excès de pression conduit quant à elle à la rupture. On n’y échappe pas…
Ainsi, c’est dans cette zone médiane de tension créatrice, dans le « ni trop, ni trop peu », que naissent l’élan, l’efficience et le courage de se dépasser. Manager revient souvent à « accorder » et « s’accorder » pour que chacun finisse par trouver la note juste qui lui est propre…