Pourquoi j’ai changé de vie professionnelle quand tout allait pour le mieux

Début 2003, je prends une décision importante : changer radicalement de vie professionnelle.

À cette époque, je me consacre à temps plein au développement de notre société familiale — créée par mon père en 1986 et spécialisée dans les panneaux bois et métal sur stratifié —, que j’ai intégrée dix ans plus tôt.

Les résultats sont excellents.
En quelques années, nous sommes passés du statut de challenger à celui de référence sur le marché, grâce à une stratégie innovante, une équipe engagée, et une exigence de qualité constante.

L’année suivante, Le Figaro Entreprises classera d’ailleurs notre société parmi les PME les plus performantes de France (classement « Les clés de la performance »).

Autrement dit, tout va pour le mieux.

Je suis au sommet de ma carrière après des années d’engagement total, parfois jusqu’à seize heures par jour. J’ai beaucoup de plaisir dans ce que je fais, et la sécurité financière.

Alors pourquoi changer quand tout semble parfait ?
Qu’est-ce que je pouvais bien espérer de mieux ailleurs ?

La réponse, je la trouve au plus profond de moi.
À 37 ans, je ressens le besoin de me réinventer. Un besoin qui s’impose à moi et que je ne cherche pas à justifier.

Il ne s’agit pas pour moi de trouver un nouvel emploi — cela n’aurait pas de sens — mais de créer quelque chose qui me corresponde pleinement, encore davantage à ce stade de ma vie. Un besoin de création et de transmission.

Je choisis alors la voie de l’indépendance, une voie à laquelle je tiens profondément. Question de caractère, sans doute.
Je veux pouvoir bouger — géographiquement, mais aussi dans mes projets, mes idées, mes façons de faire —, chaque fois que je le décide.

J’ai commencé ma carrière aux États-Unis, bourlingué en Amérique du Sud, et dirigé l’export Europe pour une PMI… bref, le mouvement est inscrit dans ma nature.

Fin 2005, après deux ans à poursuivre ma mission tout en accompagnant mon père dans la transition, je quitte définitivement l’entreprise. Un choix difficile mais assumé, que je ne regretterai jamais.

Je lance alors Aïkido Management, un concept mûri pendant trois mois de réflexion intense. Une initiative née d’un parcours professionnel, personnel et sportif, d’une conviction et d’un besoin de sens — et qui continue, vingt ans plus tard, à m’animer chaque jour.

Facebook
LinkedIn