Pourquoi avons-nous tant de mal à assumer la force ?

Voici une question qu’on ne peut éviter dans un monde qui ne fait pas de cadeau (et n’en fera pas plus demain).

Au-delà des postures idéologiques, on confond souvent force et dureté, autorité et autoritarisme, alignement et inflexibilité.

Et pourtant, un leadership assumé suppose de ne pas vaciller et de tenir toute sa place. Non pas par orgueil, mais parce que lorsqu’on s’effondre, c’est tout un équilibre qui s’effrite autour de soi.

Se tenir droit ne veut pas dire jouer les fiers à bras. L’erreur serait de se réfugier derrière les apparences, de se cuirasser au point de ne plus rien ressentir. Or, ce n’est jamais cela, la vraie force.

La vraie force, celle qui inspire et rassemble, se perçoit dans l’attitude, souvent très discrètement. Elle ne vient pas de la rigidité mais de l’ancrage. Tranquille, souple, consciente, elle reste profondément humaine, malgré toutes les pressions. C’est là tout l’enjeu.

Être FORT est nécessaire pour protéger et se faire respecter.
Être DOUX est indispensable pour ressentir et comprendre.
Non seulement ces deux dynamiques ne s’opposent pas, mais elles s’équilibrent et se complètent. Elles forment ensemble le leadership juste : FERME SUR LE FOND, SOUPLE SUR LA FORME. Un leadership parfaitement clair, respectueux, pacifié. Les plus grands guerriers sont généralement très calmes à l’intérieur, ils connaissent leur combat.

Soyons lucides : le monde ne deviendra pas meilleur avec des leaders durs ni avec des leaders mous, mais avec des leaders SOLIDES —  ceux qui savent que la paix n’est jamais le fruit de la faiblesse, mais d’une force capable de bâtir sans écraser.

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