Mais où est passé le sens de l’honneur ?

Je suis ébahi. Ébahi par ce que je vois, ce que j’entends, ce que je lis chaque jour.

Des « responsables » politiques sans colonne vertébrale, alors qu’ils sont censés nous représenter, localement, nationalement, internationalement. Cela devrait être un honneur.
Des dirigeants, ministres et députés qui s’accrochent à leur fauteuil comme à une bouée.
Des élus qui mentent les yeux dans les yeux… sans même rougir et croyant nous convaincre.

Mais comment sommes-nous tombés si bas ? J’ai l’impression d’un puits sans fond… Et le sens de l’honneur, dans tout cela ?

L’honneur, ce n’est pas une posture. C’est ce qui fait qu’on démissionne quand on a failli. Qu’on se tait quand on a menti. Qu’on assume et qu’on essaie de réparer quand on a trahi la confiance.

C’est ce qui distingue une personne responsable d’un pur opportuniste.

Et puis il y a cette autre lâcheté, tout aussi insidieuse : celle de ne plus rien décider, de toujours faire semblant. De ne plus oser affronter le réel, trancher, choisir.

Parce qu’il faut du courage pour décider, prendre de vraies décisions. Et du courage, il faut creuser profond pour en trouver.
Et parce qu’il n’y a plus de vision. Et sans vision, impossible de servir l’intérêt général. Le vrai intérêt général, celui qui est au service du peuple, et pas de soi-même. Si tant est que ces formules, « peuple, « intérêt général », aient encore du sens…

Aujourd’hui, on joue avec la vérité, on la tord dans tous les sens. Et quand le mensonge devient habitude, c’est l’idée même de la grandeur qui disparaît. C’est vraiment cela qu’on veut ? Car sans grandeur, on finit couché et l’avenir devient très sombre…

Facebook
LinkedIn