Conseil Équilibre n°3

Il arrive que la vie nous réserve certaines surprises comme un accident ou une maladie, qui ont pour effet de nous couper soudainement dans notre élan.

Un tel événement est parfois prévisible, et parfois pas, du moins pas vraiment, pas clairement…

Quoi qu’il en soit, confronté au problème, il ne nous reste qu’à essayer de le gérer au mieux. Pas facile quand, par définition, notre corps, notre système immunitaire, notre état psychologique sont déjà affaiblis, donc moins aptes à répondre !

Face à ce type de déséquilibre, qui peut remettre beaucoup de choses en cause, il n’est plus alors question d’être « au top », dans la performance, le dépassement de soi, la dynamique de la réussite. Il est question de s’en sortir, tout simplement ! Ces notions devenues si quotidiennes sont alors reléguées au second plan, au moins temporairement, elles peuvent même devenir dérangeantes. Encaisser le choc et tenter de récupérer, voilà ce qui devient primordial ! Le reste attendra…

L’adversité nous confronte à la souffrance, au doute, à la peur, elle peut nous fragiliser durablement mais elle peut aussi nous renforcer après l’épreuve.

Pour pencher vers la 2ème option, évidemment préférable si notre état le permet, il est utile de « calmer le jeu », d’observer ce qui est en train de se passer, d’accepter de ne pas tout maîtriser (bon pour l’humilité !), d’apprendre la patience, une étape après l’autre, sans chercher à tout prix à trouver des réponses immédiates car un processus est en cours, parfois long et fastidieux.

Rester par ailleurs confiant en un avenir positif même si le présent est pénible et ne le laisse pas augurer. On peut illustrer cette idée en citant deux auteurs connus :

« le pire n’est jamais certain » – Pedro Calderón de la Barca

« l’espérance est un risque à courir »  – Georges Bernanos.

Dans cet état d’affaiblissement, chaque parcelle d’énergie de notre corps devient vitale et il ne s’agit pas de la gaspiller ! Au contraire, il faut apprendre à se re-mobiliser progressivement et à penser « essentiel » (revenir aux fondamentaux, évacuer ce qui est accessoire). Cela peut nous conduire à réévaluer notre situation actuelle et future en fonction de l’évolution de notre état. Ce qui était vrai hier ne l’est plus forcément aujourd’hui… mais à chaque jour son lot d’efforts, en apprenant à prendre les choses comme elles viennent ! Le temps de la bataille pour récupérer au maximum viendra, le moment venu…

En fin de compte, ces épreuves font partie de la vie et nous apprennent toujours quelque chose sur nous-mêmes… équilibre et déséquilibres…

Je finirai par cette phrase inspirante de Benjamin Disraeli : « La santé des êtres est vraiment le fondement sur lequel repose tout leur bonheur et tout leur pouvoir. » Elle est donc à prendre très au sérieux… Très au sérieux veut aussi dire avec humour, ce médicament naturel irremplaçable à consommer sans modération car notre organisme en a aussi grand besoin dans ces moments-là !

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